Konya est devenue l'une des villes les plus prospères d'Anatolie lorsqu'elle est devenue la capitale des Seldjoukides, du 11ème au 12ème siècle.
D'importants bâtiments y ont été construits avec des éléments empruntés à l'architecture persane et byzantine. Au 12ème siècle également, l'Afghan Rumi y a établi son école de derviches tourneurs. La culture, la religion et le commerce ont établi la renommée de Konya au cours des siècles. Cependant, les derviches ont perdu leur pouvoir lorsque, après la Première Guerre mondiale, Atatürk a voulu limiter l'influence de la religion. Il a réduit le festival annuel de Konya à un évènement symbolique, voire touristique.

Konya a toujours été un marché très actif pour tous les tapis noués dans les villes environnantes et voisines (y compris Ladik). Les anciens tapis et kilims de Konya ont leur place dans la plupart des musées du textile et même des fragments témoignent de la maîtrise des noueurs.
Les dessins sont colorés et si variés qu'il existe plus d'un motif "typique" pour la région.