RÉF.: R16801
Gamme de prix: | €2.500,00 - €5.000,00 |
Description: | Tapis Ersari |
Dimensions: | L158xB107 |
Origine: | Asie centrale, Turkmène |
Période: | 1880-1940 |
structure: | pile : laine / chaîne et trame : laine |
Technique: | Noué à la main |
Signé et daté 1923
Les couleurs des photos peuvent dévier de la réalité. Les fourchettes de prix ainsi que les mesures indiqué sur le site, sont indicatif et non contraignant. Il est possible que des tapis qui sont encore en ligne, ne sont plus disponible à la galerie.
Les Turkmènes seraient les descendants de Oghuz Khan, petit-fils de Japhet. Il y a environ 2000 ans les tribus turkmènes ont quitté la steppe asiatique pour venir vers l’Asie centrale et ensuite s’installer également en Perse, en Syrie et en l’Anatolie où ils furent appelés Oghuz.
Le peuple turkmène est constitué d’une vingtaine de grandes tribus qui vécurent souvent en isolement et en révolte ouverte envers l’autorité centrale des pays où elles résidaient. Ces familles eurent rarement l’occasion de fonder des états indépendants, à l’exception des Kara-Koyunlu (Moutons Noirs) et des Ak Koyunlu (Moutons Blancs). Au 14ème et 15ème siècle, leur influence politique a joué un rôle prépondérant dans la région du Moyen-Orient.
Malheureusement il subsiste fort peu de sources décrivant leur culture et de leurs structures sociales et politiques. Une des sources principales est la Généalogie de Abdul Ghazi (1660).
Jusqu’à ce jour leur activité principale est l’élevage du bétail.
Environ 1 million de Turkmènes en Ouzbékistan et au Turkménistan.
Environ 100 000 Gurgan et Khorassan.
Environ 200 à 300 000 Afghans.
Chaque Turkmène vit dans une yourte et fait partie d’une famille (au sens large du terme). Le plus petit groupe (quelques yourtes) est un obe. (Un obe possède un animal individuel du troupeau.) Plusieurs obe forment un tireh ou une branche de la tribu. Plusieurs tireh forment un teyefeh, ou sous-tribu. (Chaque teyefeh a le troupeau). La tribu, ou Khalk, est formée de plusieurs teyefeh. Selon le prestige des teyefeh, leur placement sur les pâturages d’été ou d’hiver était plus ou moins favorablement déterminé.